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Affichage des articles du avril, 2012

Partage et solidarité : énergies renouvelables

Le partage et la solidarité sont des termes qui sont utilisés depuis longtemps. L'humanité ne survit que grâce à ces actes. A Sisteron aussi dans les temps passés, le partage et la solidarité ont pris des formes qui apparaissent aujourd'hui, à l'heure de la laïcité et de la tablette numérique, quelque peu cocasses. En voici une parmi d'autres délibérations du conseil municipal avant la révolution de 1789 et qui se répète depuis 1721, année de la peste en Provence ( archives de Sisteron BB192, p. 159 ): Délibération du 10/01/1782 Délibération pour l'habillement des pauvres Du dixième janvier mil sept cent quatre vingt deux avant midy, a Sisteron dans l'hotel de ville le conseil ordinaire de la communauté a été assemblé aux formes ordinaires composé de Me Jean François Xavier Fidelle Imbert procureur au siege avec Sr Jean Louis Suquet marchand maire consul lieutenant generaux de police de la communauté de cette ville de Sisteron en l'absence de Me J

Le Faubourg de La Baume en fête durant 4 jours

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Les festivités du Faubourg de La Baume commencent vendredi. Jusqu'au 1 mai de nombreuses animations et rendez-vous pour cette fête traditionnelle chère au coeur des sisteronnais. C'est le drapeau rouge qui flotte sur le rocher qui donne le TOP départ des festivités de La Baume. Ce quartier de Sisteron a gardé un esprit village particulier et pour cause : longtemps situé "hors les murs" de la ville, le Faubourg en a connu de toutes les couleurs depuis des siècles. Au 14ième siècle, La Baume fut souvent envahie par des brigands, des pillards, plus tard on y a mis les malades de la peste. Au 15ième siècle, le quartier fut enfin rattaché à Sisteron. Il faut profiter d'une petite visite à la fête pour admirer la richesse historique du Faubourg. Dans le rocher d'abord, admirez les couches géologiques de calcaire tithonique redressées à la verticale (le rocher est d'ailleurs très photographié et sert d'illustration à de nombreux guides et cartes géologiques

Accès au plan d'eau

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Le plan d'eau de Sisteron est un lieu fréquenté différemment selon les saisons, mais les journées ensoleillées et chaudes attirent la foule des amateurs d'espaces aménagés. L'accès à ce plan d'eau par la route se fait par plusieurs voies. Néanmoins des limitateurs de hauteur empêchent les véhicules dépassant cette limite d'accéder au plan d'eau sans autorisation. On a souvent entendu parler de créer un accès "plus facile" à ce plan d'eau, pour éventuellement les touristes, en pensant peut-être aux camping-cars et caravanes. Mais il faut aussi penser aux véhicules de services comme les ambulances ou les pompiers, et les véhicules utilitaires sans oublier les véhicules des forains. Cet accès existe actuellement du côté de la "machine" au sud du plan d'eau, c'est à dire par le quartier du Gand. Les équipements en place sur le plan d'eau, une salle multi-sports, un boulodrome couvert, un club de tennis avec ses terrains, un min

Les sobriquets de nos aïeux

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Je n'ai pas résisté à l'envie de publier à nouveau cet article de la revue "Le Sisteronais" (47) dont voici la première partie . Succulents, savoureux, fleuris ou simples traits, les sobriquets de nos aïeux Alexandre le Grand, Charlemagne (Carolus Magnus = Charles le Grand), Louis le Pieux, Jacques sans Terre, etc…, tous ces illustres personnages sont connus par leur prénom et un surnom accolé. Et chez nous au XVIIIe siècle ? Ce surnom ou sobriquet, petit nom ou encore diminutif, est parfois employé aussi pour désigner une ville comme « Big Apple » (grosse pomme) pour New York. Ainsi du prénom et du surnom sont souvent sortis les patronymes que nous portons aujourd'hui. Chaque région a donc ses patronymes, souvent dans sa langue ou son dialecte et même dans son patois. Lors du premier recensement chaque chef de famille se vit attribuer un patronyme souvent associé au lieu-dit de sa demeure, ou encore son métier et parfois

Elisabeth Martinez-Bruncher : deuxième roman pour un talent certain

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Elisabeth Martinez-Bruncher était professeur de lettres au Lycée Paul Arène. Depuis très longtemps elle rêvait de « passer de l’autre côté du miroir » pour reprendre sa propre expression : «  à force de commenter des textes, de trouver ce que les auteurs veulent dire ou démontrer, on a envie d’écrire ! » confie-t-elle. Un beau jour elle se décide et arrête prématurément son travail pour se consacrer tout entière à l’écriture. Une petite angoisse : « vais-je être à la hauteur ? » Un an après la sortie de son premier roman on peut dire que le pari est réussi. Après « Alter Ego » publié par les Editions l’Harmattan en avril 2011, il y a un mois sortait son deuxième roman « La petite cuisine ». Roger, protagoniste vieillissant du récit. Il vit dans un petit village où il est né, solitaire. Plusieurs histoires se mettent en place, racontées par ce vieux Monsieur. On assiste au fil des pages à la description d’une micro-société qui se veut le reflet de la Société. Un huis clos révélate

Ecole d'autrefois ...

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Le 27 avril prochain l'association "Les Gavots de la citadelle" organise une soirée "Retrouvaille" pour parler de cette époque où l'école était tellement différente. En attendant, petite photo souvenir de l'école de la Baume dans les années 50 avec notre regretté Dédé Roman comme instituteur !

Cet été le comité des fêtes du Thor fêtera ses 25 ans

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Un quart de siècle ! 25 années durant lesquelles José Ubero n’a pas ménagé sa peine à la tête du comité des fêtes du Thor. Comment alors ne pas comprendre son annonce lors de l’assemblée générale de l’association jeudi 5 avril dernier : « j’arrête après la fête de juillet ». Vu le faible nombre de personnes présentes lors de la réunion, il va falloir d’ici là trouver une équipe de remplaçants dynamiques, motivés et nombreux. Mais l’époque n’est plus trop au bénévolat et qui voudrait prendre la responsabilité d’organiser les 3 jours de fêtes fin juillet, trouver des nouvelles idées, relancer la machine et subir un flot de critiques ? En attendant la fête du plateau est fixée au dernier week-end de juillet avec feux d’artifices en primes. Alors rendez-vous le 27 juillet avec d’ici là peut-être des volontaires !

WiFi gratuit ?

À la réflexion sur la citadelle, je joindrais celle d'une lecture moderne du passé. Que ce soit à la citadelle, au plan d'eau, place de la mairie, au camping et à la Baume, j'imagine le touriste souhaitant une information supplémentaire sur ce qu'il a face à lui et qui se tourne vers son smartphone ou sa tablette. Avec une connexion WiFi, il pourrait très facilement avoir sa réponse, de plus il pourrait la communiquer à ses proches restés à la maison. Alors qu'Hadopi est en place, il est évident qu'une installation WiFi gratuite aurait des caractéristiques d'un usage courant et limité. J'imagine un débit limité par connexion avec soit une plage horaire, soit un temps limité. La plage horaire serait par exemple de 9h à 19h, ou bien un temps limité à 30 minutes par jour. Des solutions existent comme dans une chaîne de "fastfood" bien connue ou bien encore chez un marchand suédois de mobilier. Ce système ne servirait pas qu'a

TURNER à Sisteron

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Sisteron, de part sa position géographique sur la Durance et comme porte de la Provence, fut un passage obligé pour bon nombre d'artistes. Turner (1775-1851) fut un de ceux là. Il a effectué au moins deux voyages qui l'ont fait passé par Sisteron. L'un probablement dans les années 1820 l'autre entre 1835 et 1840. Turner aimait traverser les Alpes. Cela lui inspira un des tableaux des plus célèbre "Hannibal traversant les Alpes" (500 x 303 cm). "Hannibal traversant les Alpes", Tate Gallery, Londres, 1812   Dans le voyage daté sans certitude de 1836, il fit des croquis de Sisteron et quelques aquarelles. Je vais mettre en parallèle une photo de carte postale et une aquarelle de Turner. Nous découvrons bien le parallèle dans la position sur le terrain du peintre et du photographe, mais si le photographe donne une image réelle à un instant donné, le peintre nous donne une impression personnelle d'un même point de vue. Dans la

Un café dans la citadelle ?

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C’est en me baladant à la citadelle (en réalité je devais faire un article pour le quotidien « La Provence ») que soudain, sous ce soleil radieux et admirant la superbe vue sur le centre ancien et au-delà la vallée de la Durance, me vint une idée : « et si on pouvait se poser et boire un café au milieu de ses murs chargés d’histoire ? » Drôle d’idée me diriez-vous ? Mais non, combien de lieux historiques comme celui-ci possèdent-ils un café permettant aux touristes et visiteurs une petite pose ? De très nombreux. Ici ce n’est pas la place qui manque, quelques tables, parasols, et le tour est joué ! Bien sur je ne parle pas de la buvette avec parasols bariolés et panneaux publicitaires pour crèmes glacées, non je parle d’un café plus classe, style « salon de thé », un peu de tenue s’il vous plait. Et de rêver à une citadelle vivante, qui deviendrait pourquoi pas un lieu de rencontre après une petit balade, une sorte d’agora où l’on se retrouve. Ce lieu superbe, cher au cœur de

Une web revue sur Sisteron ?

Depuis l'aventure "Le Sisteronais", mensuel publié à Sisteron entre 2000 et 2005, beaucoup de choses ont changé dans notre ville. Internet a fait une entrée fracassante dans notre vie, chacun pouvant être connecté très souvent et suivre l'actualité en direct, participer au débat, contribuer. C'est pourquoi nous lançons aujourd'hui une Web Revue sur Sisteron : chacun pourra participer en soumettant ses articles, ses idées, chacun pourra commenter rapidement l'actualité de notre ville. Nous sommes un groupe d'amis et espérons grandir avec vous et pourquoi pas un jour ... retrouver la joie d'une Revue papier ! SP