Articles

Affichage des articles du juin, 2015

Une citadelle éclairée

Image
Je suis ravi des illuminations de la citadelle de Sisteron et du rocher de la Baume. Je sais que cet avis n'est pas partagé par tout le monde. A chacun de mes déplacements quand le soleil a disparu, je suis admiratif de l'éclairage de ce coin de Sisteron, qui contraste en beauté avec son teint blafard de la journée. Ce navire de pierre échoué bien droit sur son rocher n'est plus qu'un vestige d'un passé que je souhaite révolu à tout jamais. Sa reconversion, en musée même si c'est encore très timide, son éclat de voix pendant le festival des Nuits de la Citadelle, et son illumination, allège son imposante stature pour notre taille humaine. L'édification d'une citadelle est le signe de danger, danger d'attaque extérieure, mais aussi d'abri pour les extérieurs qui butinent autour d'elle. La lumière de ce phare se projette au loin désignant comme tout phare le lieu rassurant du retour ou du passage protégé. On a beaucoup écrit s

Pompiers au XVIIIè siècle

Image
Les incendies dans les villes étaient ravageurs au XVIIIè siècle et même avant. Les “pompiers” à Sisteron étaient des "bénévoles" commis d'office, c'est à dire pas payés mais devant éteindre les incendies. Au mois d'août 1766 deux incendies marquent un tournant dans le “bénévolat” des pompiers. Voici une délibération du conseil municipal de l'époque. Extrait de deliberation du conseil ordinaire de la Communauté de Sisteron au sujet des maçons et menuisiers qui doivent servir lors des incendies et exploit de signification desdits maçon et menuisiers des 15 aout 1766 le 27 dudit Du quinze Aoust mil sept cens soixante six apres midy a Sisteron dans L'hotel de ville Le Conseil ordinaire de la Communauté de lad ville a eté assemblé a la maniere accoutumée auquel ont eté presents Monsieur Me Henry Dicaudy advocat en parement, Sr Joseph Dellegrin bourgeois et Sr Athanaze Curnier marchand, Maire Consuls Lieutenants generaux de police de la Communautté

Rue élargie, avenue rétrécie

Image
Même s'il ne s'agit pas de voitures telles qu'on l'entend aujourd'hui, les chars à boeufs, les voitures hippomobiles, devenaient plus larges avec l''augmentation de la population de la ville. " Pour voyager, à la fin du XVIIIème siècle, on dispose du simple coche, du cabriolet, de la diligence ou de la toute nouvelle turgotine, une invention du ministre Turgot   " ( Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture ).   Le développement de la ville lié au développement des moyens de transport a nécessité l'élargissement des rues anciennes depuis belle lurette. On retrouve dans les archives de la ville de Sisteron cette problématique. 14/1/1781 apres le reculement des maisons aux quatre Coins (rue Droite, rue Saunerie, rue Mercerie - NDLR) , il seroit nécessaire de paver le terrain qu'occupoit ces maisons pour rendre l