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Affichage des articles du mai, 2017

Le Tivoli requalifié

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Je viens d’une ville qui a donné son nom à un acte de destruction : la bruxellisation. Dans tous les dictionnaires il s’agit d’un terme utilisé par les urbanistes pour désigner les bouleversements urbanistiques d'une ville livrée aux promoteurs au détriment du cadre de vie de ses habitants. Derrière ces mots se cache la destruction de bâtiments emblématiques d’époque comme les périodes d’art nouveau et d’art déco essentiellement, et une grande part d’hôtels de maître le long de grandes avenues bruxelloises. Ces bâtiments abritaient des logements, des bureaux ou des maisons syndicales par exemple. Ce qui était intéressant dans ces bâtiments, outre l’intérieur réservé à ceux qui étaient autorisés à y pénétrer, c’était la façade, visible par tous et qui formait un cadre, ce fameux cadre de vie réunit dans un ensemble dont la mémoire de chacun encore vivant s’était imprégnée. Cette façade, décor de rue et de place, joue un rôle dans le collectif. Ainsi est né chez les architectes