St-Marcel, une chapelle méconnue
A la Baume, il y a l'ancien couvent St-Dominique dont la présence
est marquée par la flèche du clocher, principale pièce qui nous
reste de ce couvent, et une célébrité affichée par de nombreuses cartes postales. Et il y a aussi la chapelle St-Marcel, petit
écrin pour une pièce de toute beauté, sa fresque dans l'abside de
la nef. Voici quelques photos prises peu après la restauration (scan de photo papier).
La fresque murale.
On n'en connaît ni l'auteur, ni la date d'exécution (probablement XVIIème). Les couleurs sont d'origine. Elle représente :
Cette peinture avait été exécutée sur le plâtre directement.
Un jeune séminariste a dit "on n'était pas riche, on ne pouvait pas offrir à Dieu des tapis d'Aubusson comme à l'archevêché de Senez, alors on a peint en imitant des tapis"
Le plâtre craquelé tombait par plaques. Monsieur Bougrain-Dubourg a travaillé pendant presque 3 mois, à la seringue.
La beauté des stalles qui la soulignent et l'éclairage réalisé par les électriciens de la ville font de cet ensemble un tableau qui réjouit les yeux et charme le coeur. (extrait du texte d'un fascicule distribué lors des visites)
Il y avait aussi le Maître Autel.
Le Maître Autel (classé)
Sa restauration.
Elle est l'oeuvre conjointe de Messieurs :
Les reliques
Dans la partie supérieure, les reliques sont celles de St Urbain à droite et St Vital à gauche. Elles ont été retrouvées dans la niche non violée de l'autel délabré.
Dans la partie tombeau (en bas), la relique est celle de St Colombon. Elle a été offerte par le chapitre d'Avignon qui a authentifié les trois.
Cet autel est celui de l'Eglise de la Sisteron (probablement l'Eglise de l'Hôpital).
Il aurait été transféré à la Baume vers 1830. Restauré, il est devenu une oeuvre d'art ô combien précieuse.
Cependant considérant ses dimensions, il peut sembler un peu disproportionné par rapport au volume de l'Eglise et son style contraste avec la simplicité romane du lieu. (extrait du texte d'un fascicule distribué lors des visites)
Se trouvait aussi un chasublier.
Le chasublier
Il date du XVIIème.
Il a été restauré par Monsieur Bereaud. (extrait du texte d'un fascicule distribué lors des visites)
La fresque murale.
On n'en connaît ni l'auteur, ni la date d'exécution (probablement XVIIème). Les couleurs sont d'origine. Elle représente :
- des personnages : St Antoine et
son cochon à droite et St Jean à gauche.
- 7 collines surmontées d'un
édifice religieux (Rome ?)
- une rivière
- des églises
- des feuillus et de la végétation-
des oiseaux
Cette peinture avait été exécutée sur le plâtre directement.
Un jeune séminariste a dit "on n'était pas riche, on ne pouvait pas offrir à Dieu des tapis d'Aubusson comme à l'archevêché de Senez, alors on a peint en imitant des tapis"
Le plâtre craquelé tombait par plaques. Monsieur Bougrain-Dubourg a travaillé pendant presque 3 mois, à la seringue.
La beauté des stalles qui la soulignent et l'éclairage réalisé par les électriciens de la ville font de cet ensemble un tableau qui réjouit les yeux et charme le coeur. (extrait du texte d'un fascicule distribué lors des visites)
Il y avait aussi le Maître Autel.
Le Maître Autel (classé)
Sa restauration.
Elle est l'oeuvre conjointe de Messieurs :
- Philippe Duvieubourg
(responsable, travail sur les moulures à la feuille d'or)
- Gilles Tournillon (ébéniste,
traitement et travail du bois)
- L'autel a été emporté le 20
septembre 1996 et ramené le 29 juillet 2000
Les reliques
Dans la partie supérieure, les reliques sont celles de St Urbain à droite et St Vital à gauche. Elles ont été retrouvées dans la niche non violée de l'autel délabré.
Dans la partie tombeau (en bas), la relique est celle de St Colombon. Elle a été offerte par le chapitre d'Avignon qui a authentifié les trois.
Cet autel est celui de l'Eglise de la Sisteron (probablement l'Eglise de l'Hôpital).
Il aurait été transféré à la Baume vers 1830. Restauré, il est devenu une oeuvre d'art ô combien précieuse.
Cependant considérant ses dimensions, il peut sembler un peu disproportionné par rapport au volume de l'Eglise et son style contraste avec la simplicité romane du lieu. (extrait du texte d'un fascicule distribué lors des visites)
Se trouvait aussi un chasublier.
Le chasublier
Il date du XVIIème.
Il a été restauré par Monsieur Bereaud. (extrait du texte d'un fascicule distribué lors des visites)
Le parvis de la chapelle est un lieu de paix et ....
... et offre une magnifique vue sur le confluent Durance-Buech.
Confluent de la Durance et du Buëch avec le château de la Cazette à droite dans les feuillages |
Vue arrière de la chapelle sur son clocher-mur à deux arcades de type roman dit "panelle" dans les Alpes. |
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