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Affichage des articles du mai, 2012

Quand la rue de Provence était le centre de la ville

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A la fin du 19 è siècle la rue de Provence est la première rue à avoir été construite « hors les murs » de notre ville. Elle devient rapidement le boulevard de Sisteron, une sorte de vitrine pour les gens de passage. Elle faisait la fierté des habitants. On venait rue de Provence pour faire du shopping ou pour flâner à la terrasse des cafés. Jusque dans les années 60 c’était LA rue « tendance ». Puis elle est lentement devenue ce que l’on sait : un parking ! Une exception : lors des festivités diverses et notamment Pentecôte la rue reprend ses droits : fermée à la circulation les habitants et les touristes envahissent les terrasses de café, comme on a pu le voir le samedi du long week-end de Pentecôte à l’heure de l’apéritif. Alors une idée : pourquoi pas en faire une rue piétonne avec des terrasses agrandies ? ça existe dans d’autres villes non ? Un apéritif concert très réussi lors des festivités de la Pentecôte, l'occasion de reprendre possession de la rue de Pr

Discipline, discipline !

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Discipline, discipline !  Voici un extrait de délibération du conseil municipal en 1781. (3/2/1781) condamnation par le tribunal de police de la fille, Charlotte, de Cezard Imbert muletier qui auroit achaiter un lapin avant l'heure permise, a une amende de trois livres quatre sols et que le lapin soit confisqué et vendu a son de trompe a la place pour le prix en etre appliqué a l'oeuvre de la miséricorde de cette ville  et deffense faite a Cezard Imbert et sa fille de recidiver sous plus grande peine (Archives de Sisteron, BB192-36) Mais il semble que le message n'était pas bien passé. Donc un rappel général fut nécessaire sur la règle à respecter. Voici un second extrait de délibération du conseil municipal en 1781. (10/3/1781) il existe une ordonnance qui interdit d'achaiter les jours de marché aucune denrées avant la levée du drapeau, il est de l'interet de tous les habitants que cette règle soit maintenue dans toute sa vigueur. C'est pourquoi i