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Affichage des articles du octobre, 2012

1760 en chiffres : la capitation

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Si la décapitation est la séparation de la tête du corps, la capitation est l'impôt sur la tête toujours bien attachée au corps, soit ce que l'on appelle le revenu sur personnes physiques. Au XVIIIe siècle il s'agit d'un impôt direct et on verra qu'il s'applique aussi à quelques entités morales. Pourquoi 1760, parce qu'il s'agit de 29 ans avant la Révolution, période pour laquelle j'ai trouvé beaucoup de traces dans les archives de Sisteron et dans la littérature. J'ai également commencé à me pencher sur les décès et naissance de cette période pour voir ce que les enfants des années 60 au XVIIIe siècle aurait pu ressentir et de là participer activement à la Révolution, même dans notre région et notre ville. Je livre ici des graphiques que chacun interprètera à sa convenance. Une remarque, le registre de capitation de 1760 est établi par nom et par quartier, et à l'époque on associait la profession exercée toujours au nom et surtout le préno

les sobriquets de nos aïeux au XVIIIe siècle (fin)

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Succulents, savoureux, fleuris ou simples traits ; les sobriquets de nos aïeux au XVIIIe siècle (fin) Édit de Villers-Cotterêts (1539), pour la première fois en France, une importante ordonnance royale, celle de Villers-Cotterêts (1539), traitait de la langue. C'est dans son château de Villers-Cotterêts (à 75 km au nord de Paris, à l'ouest de Reims) que François Ier (1494 - 1547) signa l'édit de 192 articles, qui imposait le français comme langue administrative au lieu du latin. Le même édit obligeait également les curés de chaque paroisse à tenir un registre des naissances : ce fut le début de l'état civil. Les contes de notre enfance n'ont pas échappé aux surnoms. « Cendrillon », « Blanche-Neige », « Petit-Poucet », « Poil-de-carotte », sans oublier les sept nains, « Dormeur », « Grincheux », « Timide », « Simplet », « Atchoum », « Joyeux », « Prof ».  Le sobriquet nous colle à la peau pendant un long momen